Mais qui es tu toi ?

Tu dis depuis quelques temps ,

Que tu vis et que tu es soumise à ton image ,

Mais tu es à la page ,

Toujours dans l'éclairage ,

Et jamais dans le brouillard  ,

Pourquoi tu vas te plaindre ?

C'est un beau témoignage ,

Et tu as toujours ce regard ,

Qui est tourné vers l'écran ,

Mais tu as une vie formidable ,

Tu restes sensible à l'orage,

Qui vient de s'abattre sur ce paysage ,

Mais tu ne dois pas en faire un drame ,

Il reste quand même cet écho ,

Oui les mots ,

Et tu veux connaitre mon visage ,

Mais tu me parais si sage ,

Et tu veux toujours remplir les pages blanches ,

Et en plus dans ce silence ,

Mais tu es bien souvent absente ,

Un jour je serais présente ,

Et que dans ta vie réelle ,

Tu fais face au virtuel ,

Et que pour l'instant tu rêves …………..

Vous jugez et vous critiquez,

C'est facile de mettre une étiquette ,

Et ensuite d'oublier ,

Mais qu'est ce que j'ai fait !

Pour me claquer la porte au nez ,

Je sais que je suis différente ,

Mais ça n'a aucune importance ,

J'ai le droit de vivre normalement ,

Tout comme vos enfants ,

Il y a des règles maintenant ?

Il faudrait que je les connaisse absolument ,

Pour que je puisse voir cette différence !

Mais elle me pèse ton absence ,

Et il faudrait le combler rapidement ,

On ne va pas arrêter encore le temps,

Pour que tu puisses prétendre ,

Que tu es en manque …………..

Dans une boite je rapporte ,

Oui mais quoi je l'ignore ,

Certes je reviens des vacances ,

Mais je le dépose avec une prudence,

Qui est assez déconcertante ,

Un peu de sable mouvant ,

Mais en le prenant délicatement ,

Et tout en refermant cette porte ,

Je sentais ce parfum qui se dégageant ,

De cette écorce était puissant ,

Et j'avais de l'essence ,

Qui avait un arôme ,

Je me voyais au centre de cette forêt ,

Et je respirais fort ,

Et ça me redonnait le goût des roses ,

Que je cultivais dans mon jardin d'antan ,

Et elles étaient à peine écloses ,

Et vite de l'air rentre sans aucun effort ,

Il fallait bien que cette boite soit close ,

Pour que je puisse la mettre dehors ,

Et avec ce vent des vacances ,

C'était une affaire d'insouciance ,

Ce parfum avec cette odeur exaltante ,

Il aurait préféré rester dans sa résidence ,

Au lieu de le prendre ,

Oui finalement il faut être inconscient ,

Pour l'emmener et humer aussi rapidement ,

Alors profitez en pleinement ……………...

Ma page qui reste blanche ,

Et je suis épuisée ,

Je sais que je me balance ,

Mais la c'est la mémoire qui flanche ,

Dois-je me reposer ,

Ou je profite de ce silence ,

Pour m'évader ,

Je ne peux me contrôler ,

Tous les instants deviennent délirants ,

Et en même temps frustrants ,

Il faut que je canalise cette énergie ,

Dans un petit coin paisible ,

Ou vais m'installer à l'angle de cette forêt ,

Où j'entends le chant du roitelet ,

Oh! l'inspiration divine ,

Elle est entrain de se débiner ,

Mon rêve se termine ,

Non il faut que je le réalise de suite,

Je ne vais pas le laisser se faufiler ,

Lui dire que je ne suis pas une vermine ,

Imagine les fuites ,

Il va falloir rattraper,

Oui mais c'est la plume qui tranche ,

Elle est asséchée ,

Je pensais encore avoir une chance ,

Mais là c'est la malchance ,

Non mais c'est quand même troublant ,

Que dans cette plaine immense,

Que je ne puisse pas m'accrocher au firmament ,

Quoique la toile est si fine quelle tremble ,

Tout doit tenir qu'a un fil  comme l'araignée ,

Elle vient de tisser sa toile dans les antres frais,

Et tout à coup tout se met à sombrer ,

Je vais attendre un petit instant ,

Et le silence va fuir lentement ,

Et je vais pouvoir reprendre ,

Cette page blanche ,

Qui aura pour revêtement ,

Un tapis d'idées ,

Et la foule dense ,

Qui s'apprête à chanter et à danser ,

Et cette page sera sauvée ……………….

J'ai rêvé un jour l'homme qui passait ,

 Allait s'arrêter ,

Mais tout compte fait ,

Je crois que c'est bien un rêve imaginé ,

Je rêvais aussi d'une plage ,

Là par contre j'y étais ,

Mais j'étais sur mon petit nuage ,

Et je rame ,

Mais il reste encore une lueur d'espoir ,

Je vois une ombre qui passe ,

C'est un oiseau de rivage ,

Non c'est une oie sauvage ,

Qui est certainement de passage ,

Dans cet endroit où il n'y a aucun ombrage ,

Je me demande bien elle plane,

Enfin c'est un joli paysage ,

Mais comme le ciel se dégage,

Il n'y a plus d'orage ,

Je vais jusqu'à l'ermitage ,

Ce lieu où il avait eu ce drame ,

Mais pas besoin d'alarme ,

C'est le seul héritage ,

Qu'on puisse encore voir ,

Il faut qu'il se calme ,

Nous allons sur cette plage de sable fin ,

C'est un petit coin bien agréable ,

Où cet endroit se confond avec la nature ,

Un petit endroit de verdure ,

Et en route pour l'aventure ,

Il ne restera que son témoignage ,

Qui sera capital ………...